Date | Nature des modifications |
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09 Juin 2018 | Mise à jour des documents PDF et SVG. Relecture, corrections et nouvelle validation. |
10 Mars 2017 | Corrections et mise à jour de la partie : suivie |
10 Juin 2016 | Rédaction du protocole en complément de la fiche de surveillance |
02 Avril 2016 | Création du document |
La présente procédure détaille les modalités de mise en pratique de la surveillance hydrique et alimentaire simplifiée.
Le présent protocole s’applique à tous les résidents de l’établissement.
AMP : Aide Médico-Psychologique
AS : Aide-soignante
ASH : Agent de service hôtelier
AVS : Auxiliaire de vie sociale
IDE : infirmière diplômée d’État
IDEC : infirmier/infirmière coordinateur/trice
MT : Médecin traitant
MedCo : Médecin coordonnateur
Le présent protocole est sous la responsabilité de l’IDEC, de l’IDE et des AS.
Se référer à la procédure de dépistage et de prise en charge de la dénutrition.
Se référer à la procédure de dépistage et de prise en charge de la dénutrition.
La surveillance hydrique et alimentaire fait appel à deux techniques : l’une dite « complète » et l’autre dite « simplifiée ». La surveillance dite « complète » détaille, sur trois jours, avec précision, les aliments et les quantités consommées. La surveillance dite « simplifiée » reporte, sur la semaine, les quantités globales consommées par repas sans faire de distinction des aliments.
L’objectif de la version simplifiée est de détecter rapidement, pour une personne donnée, les brusques changements dans les apports alimentaires ou hydriques. Cette surveillance s’entend sur une période étendue de plusieurs semaines, voire en continu, en particulier pour les personnes souffrant de troubles cognitifs sévères. L’équipe soignante alertera le médecin coordonnateur, l’IDEC ainsi que le médecin traitant, aussitôt qu’une rupture ou une baisse significative des prises hydriques ou alimentaires sera repérée. Un dépistage de la dénutrition se met alors en place. Se référer aux procédures ad hoc.
Toute personne résidante en unité de vie sécurisée bénéficie d’une surveillance hydrique et alimentaire simplifiée en continu, instaurée automatiquement dès leur entrée. Les résidents diagnostiqués comme dénutris font aussi l’objet d’une surveillance continue tant que leur état de santé le nécessite. Sur avis du médecin coordonnateur, du médecin traitant ou de l’IDEC, une surveillance hydrique et alimentaire simplifiée sera instaurée pour toute personne vivant au sein de l’établissement.
La fiche de surveillance hydrique et alimentaire simplifiée regroupe les sept jours d’une semaine. Pour chaque journée, les trois repas principaux sont symbolisés par un camembert (découpé en quatre quarts et dont le centre est utilisé pour signifier l’absence de prise alimentaire). Les collations sont elles aussi représentéesÒ par un camembert. Les apports hydriques sont objectivés par des verres. Chaque verre représente 100 ml (ou 100 cc) d’apport hydrique (café, thé, eau…). Les compléments nutritionnels oraux sont schématisés par une bouteille.
Cotation des repas
Le repas correspond à tous les aliments sous toutes ses formes. La soupe, particulièrement lorsqu’elle est enrichie, correspond à un apport alimentaire plus qu’hydrique. Ainsi la soupe sera cotée par les soignants dans la partie repas et non dans la partie hydrique.
La prise alimentaire sera évaluée pour l’ensemble du repas. L’entrée compte pour un quart, le dessert pour un autre quart, le repas pour la moitié du camembert.
La cotation se réalise en suivant ces recommandations :
Cotation des collations
La cotation des collations correspond à la quantité approximative ingérée de la collation habituellement préparée. Par exemple, pour une collation comprenant habituellement deux yaourts, si le résident n’en mange qu’un seul la cotation sera 2 (la moitié de la collation).
La cotation se réalise en suivant ces recommandations :
Cotation des prises hydriques
Chaque verre représente 100 ml (ou 100 cc). Un bol de café correspond à environ deux verres. Chaque verre d’eau gélifiée correspond à 100 ml. La soupe est cotée dans le repas, même si celle-ci est liquide et apporte sa part d’hydratation. Cette part est prise en compte par le médecin coordonnateur lors de l’analyse des fiches de surveillance.
Chaque semaine, les soignants formulent une analyse dans le cadre prévu à cet effet, en bas à droite de la fiche. Le médecin coordonnateur établira une expertise dans le même cadre, et celle-ci sera retranscrite dans le logiciel résident informatisé. Les soignants sont invités à en prendre connaissance lors des transmissions quotidiennes.
L’arrêt de la surveillance simplifiée nécessite l’accord du médecin coordonnateur.
Aucun